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Alors que les cadences de production sont reparties à la hausse, le groupe d'aéronautique et de défense s'est fixé pour objectif de recruter 6.000 personnes dans le monde au 1er semestre, dont 1.500 personnes en France, dans les différentes branches du groupe.
Dans le détail, Airbus prévoit de recruter 600 personnes pour la branche « avions commerciaux », essentiellement à Toulouse, 400 pour les hélicoptères à Marignane et au Bourget et plus de 500 pour la division « defense & space », à Elancourt et Toulouse. « A ces 1.500 postes à temps plein, il faut ajouter 1.500 postes d'intérim, dont 800 ont déjà été recrutés, et 1.500 apprentis et de stagiaires. Au total, plus de 5.000 personnes vont intégrer le groupe en France en 2022 », souligne Mikaël Butterbach, le directeur des ressources humaines d'Airbus en France. Par ailleurs, Airbus Atlantic, la nouvelle filiale de l'avionneur, spécialisée dans les aérostructures, recrutera de son côté plus de 500 postes à Nantes, Saint-Nazaire et Méaulte. Une reprise des embauches qui intervient après deux années de réduction des effectifs chez Airbus, même si la décrue a été beaucoup moins forte que prévu au début de la crise.
Mais si les candidatures ne manquent pas, les compétences recherchées semblent parfois difficiles à trouver. Au point qu'Airbus a décidé de monter sa propre filière de formation dans le domaine, particulièrement tendu de la cybersécurité. En septembre prochain, une vingtaine de jeunes candidats sélectionnés se verront ainsi dispenser une formation en alternance sur la cybersécurité, adaptée aux exigences spécifiques du groupe. La formation, à la fois théorique et pratique, sera dispensée par des employés d'Airbus, sur le site de Saint-Eloi, près de Toulouse.
Le 19/04/2022