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En janvier, dans le cadre du plan d'attractivité « Choose France », le québécois Loop Industries avait annoncé choisir cette commune de Seine-Maritime dotée d'une plateforme pétrochimique pour construire une usine pouvant recycler 70.000 tonnes de déchets d'emballages PET, tandis que l'Américain Eastman avait dévoilé un projet similaire dont la taille (160.000 tonnes) en faisait le plus grand au monde. À l'époque, Eastman, qui recrutera 350 salariés et investira un milliard de dollars (850 millions d'euros), n'avait pas arrêté le choix du site car il négociait les subventions locales. Il a annoncé mercredi opter lui aussi pour Port-Jérôme
Ces deux projets de méga-usines, qui doivent démarrer en même temps (en 2025), ciblent les mêmes déchets ménagers avec une capacité telle qu'ils viendront de France mais aussi d'Europe.
L'usine qui disposera d'une superficie de 30 hectares aura vocation à recycler en vue d'une réutilisation infinie les déchets plastiques difficiles à recycler que sont, par exemple, les barquettes ou flacons de PET souillés, opaques ou multicouches, les sachets, les films étirables ou encore les textiles en polyester. Autant de déchets qui ne peuvent être traités par le recyclage mécanique traditionnel par tri, nettoyage et fusion.
Le 06/04/2022