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Une récente étude de Sectigo, spécialiste des certificats numériques et de la gestion automatisée du cycle de vie des certificats (CLM), révèle que les cyberattaques - en particulier les attaques automatisées - de toutes sortes sont en augmentation, principalement en raison de la montée en flèche du trafic des robots. Les PME se retrouvent ainsi aux prises avec un trafic de robots qui représentera 5,5 fois plus que le trafic humain en 2021, par rapport à 2020 (soit 2 306 visites hebdomadaires moyennes de robots par site). Les sites Web des PME ont une valeur énorme pour les acteurs malveillants, car ils contiennent des données sur les clients et peuvent être utilisés pour des attaques de phishing. Il ne s'agit pas seulement de fraude. Si les sites Web gèrent des paiements, ils sont également des cibles évidentes. Les plateformes de systèmes de gestion de contenu sur lesquelles les PME s'appuient ne sont pas nécessairement protégées contre ces menaces. En fait, elles sont par nature difficiles à sécuriser.

Le paysage des menaces continue de croître et d'évoluer, avec des cybermenaces particulièrement efficaces, telles que Filehacker (35 % des sites Web infectés par des logiciels malveillants contenaient Filehacker) et les attaques Backdoor (31 % contenaient Backdoor). L'étude a révélé que 93% des sites web infectés par des logiciels malveillants ne figuraient pas sur la liste noire. Cela signifie que 9 sites sur 10 n'ont pas été repérés par les moteurs de recherche.
Autres conclusions alarmantes de cette étude : les sites web sont attaqués 172 fois par jour, soit huit attaques par minute. Les sites WordPress sont 39 fois plus vulnérables que les sites sans système de gestion de contenu (CMS). De plus, les plugins ont un impact sur la vulnérabilité de WordPress. Pour chaque tranche de cinq plugins sur un site web, le risque d'attaque est presque doublé.

Ainsi, il y aurait actuellement 4,1 millions de sites web infectés par des logiciels malveillants dans le monde. Et le plus embêtant, c'est que près de la moitié (48 %) des propriétaires de sites Web de PME pensent qu'ils sont trop petits pour être ciblés, même si la moitié d'entre eux ont été victimes de violations.

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