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ArcelorMittal poursuit sa pluie d'investissements à Dunkerque. Début février, le sidérurgiste annonçait le projet de construction d'une unité dite de réduction directe (DRI) de 2,5 millions de tonnes, permettant de s'affranchir du charbon dans la transformation du minerai de fer, par l'usage de l'hydrogène, à l'horizon de 2027. Un investissement de l'ordre du milliard d'euros destiné à accélérer la décarbonation d'une activité hautement émettrice de CO2.
Ce jeudi, le groupe annonce un nouvel investissement dans son site voisin de quelques kilomètres, à Mardyck, pour y créer une unité d'aciers dits électriques car destinés au marché très spécifique de la mobilité automobile électrique. ArcelorMittal va mobiliser 300 millions d'euros pour mettre en place cette activité. « Il s'agit d'aciers à très haute technicité, car ils se retrouvent dans la partie magnétique à l'intérieur du moteur et doivent permettre le meilleur rendement. C'est une vraie expertise métallurgique », souligne le directeur général d'ArcelorMittal France, Matthieu Jehl.
L'unité entrera en service en 2024. La nouvelle entité disposera d'une capacité de production de 200.000 tonnes par an, à comparer à la capacité actuelle du site, soit 2 millions de tonnes. Outre le développement de cette nouvelle activité, le projet va aussi générer 100 emplois directs.
Le 21/03/2022