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La France déroule son plan pour une souveraineté numérique européenne

Lors de la conférence ministérielle sur la souveraineté numérique européenne des annonces ont été faites sur les investissements pour soutenir le développement de champions européens et de rappeler les conditions de régulation des acteurs étrangers.

L’Europe – et encore moins la France – ne se bat pas à armes égales avec les grandes puissances de ce monde, n’étant pas dotée des technologies et des outils que d’autres possèdent et manquant également de talents. Lors de cette conférence, le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire a fait un constat simple : « la souveraineté est un mot à la mode, tout le monde veut être souverain, tout le monde veut être indépendant ». Selon lui, « il n’y a plus de souveraineté politique sans souveraineté technologique ; la vraie souveraineté du 21e siècle est une souveraineté technologique ». Cette indépendance s’accompagne également d’une souveraineté énergétique que l’Europe doit garantir. « Les réseaux 5G et 6G, le cloud, le stockage des données demandent un développement massif de nos capacités de production et nous devons répondre à cette demande croissante » a-t-il affirmé.

Appelant à un réveil technologique européen, Bruno Le Maire a insisté sur le besoin de maîtriser les innovations, la souveraineté technologique et politique à laquelle « nous aspirons tous entre la Chine et les États-Unis ». Le ministre a fait état d’un modèle, européen, « où la souveraineté est aux mains du peuple européen ». Cette prise de conscience implique (évidemment) une première question, celle du financement, début de tout projet, et nécessaire pour entreprendre une telle transformation. En conséquence, il a annoncé que « La France injectera 300 millions d’euros dans le PIIEC (projet important d'intérêt européen commun) sur le cloud et 12 États membres participeront également à ce PIIEC. L’objectif : avoir un stockage de données véritablement souverain au plus vite. Au total, le projet mobilisera environ 7 milliards d'euros de financements publics et privés européens. 

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Le 21/02/2022