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Renault et l'équipementier Valeo ont annoncé jeudi qu'ils faisaient cause commune pour « concevoir un système de propulsion électrique unique sans équivalent dans le monde », que l'on retrouvera sous le capot des voitures du Losange à partir de 2027. Le futur moteur sera basé sur le stator de l'équipementier, et le rotor de Renault, avec à la clé plus d'efficacité pour le même niveau d'énergie. Il disposera d'une puissance de 200 KW, contre 160 pour celui de la Mégane électrique qui arrivera sur le marché dans quelques semaines. « Nous ne créons pas une coentreprise, précise Philippe Brunet, directeur de l'ingénierie mécanique du constructeur. Il s'agit d'une coopération pragmatique, basée sur un échange de savoir-faire ».

Renault annonce une production « à grande échelle » à partir de 2027 dans son usine de Cléon, en Normandie, ce qui assure des perspectives aux salariés du site. Mais Valeo pourra lui aussi décliner ce moteur pour ses propres clients, en utilisant le rotor de Renault. Les modalités financières de cette collaboration ne sont pas encore calées, affirment les deux groupes.

La coentreprise, pour laquelle Valeo va débourser 277 millions d'euros tout en héritant de 741 millions de dette, sera intégrée à l'activité « systèmes de propulsion » du groupe à partir du premier juillet. Les 120 millions de synergies annuelles attendues à partir de 2025 doivent faire grimper la rentabilité de ce pôle, avec une marge d'Ebitda attendue à « plus de 11 % » en 2025. Avec au-delà de cette date, de nouvelles opportunités suite à l'accord avec Renault.

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