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Après cinq ans et trois mois de négociation, les partenaires sociaux de la métallurgie sont parvenus à un accord ouvrant la voie à une convention collective nationale unique couvrant 1,5 million de salariés environ, de la sidérurgie à l'aéronautique, en passant par les logiciels de conception numérique ou l'extraction de minerais. L'ultime séance, mardi 21 décembre, a accouché d'un texte de 231 pages, remplaçant les 7.000 pages de 76 conventions territoriales, d'une de la sidérurgie et d'une autre des ingénieurs et cadres, dont certaines dataient des années soixante-dix.
La CFDT, FO et la CFE CGC prévoient de signer le texte fin janvier. La CGT, qui a participé tout le long à la négociation, ne s'engagera pas en revanche. La grande bascule, explique le président de la fédération métallurgie pour le syndicat des cadres, Gabriel Artero, est prévue le 1er janvier 2024. Le délai ne sera pas de trop pour que les 42.000 entreprises du secteur passent leurs emplois à la moulinette de la future grille de qualification.
Pour le délégué général de l'UIMM, Hubert Mongon, cette grille de qualification est assurément l'une des innovations majeures de la convention, aux côtés des dispositifs renforçant l'attractivité des métiers, la protection ou le dialogue social.
Le 03/01/2022