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Il existe aujourd’hui des usines entièrement autonomes, telle que l’usine Foxconn de Shenzen, en Chine, reconnue comme un des leaders de la quatrième révolution industrielle par le Forum économique mondial. Mais ces exemples sont rares. Le concept trouve le plus d’écho dans les situations où l’absence de présence humaine est un avantage. Il s’agit notamment d’applications présentant un risque de contamination, comme l’industrie alimentaire ou la fabrication de composants électroniques spécialisés. Il peut également s’agir de secteurs où les marges sur les produits peuvent être plus élevées, comme la production pharmaceutique, et où il est plus facile d’obtenir un retour sur investissement.
Selon Gilles Gomila, responsable intégration, OMRON France, l’usine entièrement automatisée et autonome n’est pas un objectif réaliste pour une grande partie des entreprises de fabrication. Cependant, pour tous les fabricants, il existe un point situé quelque part entre l’automatisation zéro et l’automatisation intégrale, où le retour sur investissement des technologies d’automatisation est optimal. En revanche, il n’est pas rentable de poursuivre l’automatisation au-delà.
L’une des principales raisons pour lesquelles une usine entièrement autonome n’est pas viable est que la fabrication a besoin de ressources humaines. Aussi avancées que soient les technologies d’automatisation d’aujourd’hui, il existe des situations où l’agilité humaine reste la meilleure solution pour exécuter des processus complexes, lorsqu’il faut savoir par exemple improviser ou prendre des décisions compliquées afin de réagir à un événement inattendu.
Le 23/07/2021