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L'industrie automobile française peut-elle réussir le virage de l'électrique ?

L’industrie automobile européenne retient son souffle. Ce mercredi 14 juillet, la Commission européenne va proposer de nouvelles réglementations pour réduire à zéro les émissions de CO2 des véhicules neufs afin de lutter contre le changement climatique. Elle prévoirait la suppression complète des émissions automobiles dans 14 ans, c’est-à-dire à partir de l’année 2035. Cela signifie qu’en 2035 seules les ventes de véhicules électriques à batteries seraient autorisées à la vente. Un séisme pour l’industrie automobile, qui commence juste à voir les ventes de l’électrique décoller. Selon l’analyste allemand Matthias Schmidt, l’électrique pèse 8 % des immatriculations en Europe de l’Ouest sur les cinq premiers mois de l’année, soit 356 000 véhicules.

Le cap de 2035 n’est pas anodin. L’Agence internationale de l’énergie a calculé que, pour que le monde parvienne à la neutralité carbone au milieu du siècle et à juguler le réchauffement climatique, il fallait que les constructeurs automobiles arrêtent la vente de voitures neuves à combustion d’ici à 2035. En France, la loi d’orientation des mobilités (LOM) ne fixe qu’à 2040 la fin des ventes de voitures à énergies fossiles.

Pour les fabricants, 2035 est donc devenue synonyme d’apocalypse. D’autant plus que l’interdiction européenne ne concernerait pas seulement les moteurs thermiques, mais également les modèles hybrides mixant énergies thermique et électrique. Or de nombreux fabricants, notamment Toyota en France à Valenciennes avec la Yaris, misent sur l’hybride.

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Le 15/07/2021