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Face à l’accélération des développements de puces quantiques, certains industriels se plongent dans la programmation quantique. Et pour cause : avec le ralentissement de la loi de Moore, s’emparer de la puissance de calcul promise par les machines quantiques devient un enjeu majeur de compétitivité pour les entreprises gourmandes en calcul intensif.
En France, les premiers utilisateurs du calcul quantique sont sans conteste EDF, Total et Airbus, qui se sont chacun dotés d’une force opérationnelle dédiée.
Les entreprises attirées par la puissance de calcul du quantique multiplient les partenariats avec les fabricants de hardaware et les spécialistes du software. Car l’écosystème du calcul quantique reste à structurer. Côté software, les briques logicielles dédiées à un cas d’usage, comme celle du français Qubit Pharmaceuticals, coexistent avec des couches reliant les interfaces de programmation les plus répandues (Cirq, Qiskit, QuTiP) avec les algorithmes développés par les utilisateurs finaux.
Côté infrastructure, si les machines quantiques sont essentiellement accessibles via le cloud, Atos a l’ambition de proposer des supercalculateurs hybrides (classique-quantique) qui pourront être installés chez les utilisateurs et dans les grands centres de calcul.
Le 28/06/2021