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Des objectifs dépassés en 2020/21 et une nouvelle croissance anticipée cette année : la pénurie mondiale de semi-conducteurs affecte peu pour l'heure le numéro un mondial de l'automobile Toyota, extrêmement bien préparé à gérer les aléas de production depuis dix ans.
Après le triple désastre du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire de Fukushima), le géant nippon a commencé à passer en revue tous ses fournisseurs, jusqu'aux plus indirects. Ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance très approfondie de sa chaîne d'approvisionnement, pour réagir plus vite en cas de crise.
Selon Christophe Richter, analyste automobile de la maison de courtage CLSA, ainsi, Toyota « était bien mieux préparé que n'importe quel autre constructeur automobile dans le monde » à la pénurie actuelle de puces électroniques. Ainsi, Toyota a dépassé ses objectifs de ventes en volume sur son exercice 2020/21 clos fin mars (9,92 millions de véhicules écoulés au total pour toutes ses marques) et vise 10,55 millions d'unités en 2021/22, selon le communiqué de ses résultats annuels publiés mercredi.
Alerté dès les prémices de la crise des semi-conducteurs, le groupe a réagi en sortant partiellement du modèle classique de production « juste-à-temps », dont il est pourtant l'inventeur et qui consiste à limiter les stocks au maximum pour réduire les coûts.
Le 17/05/2021