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« C’est bête à dire, mais j’ai trouvé un autre sens à ma vie. » À 21 ans, Andréa Bargagna témoigne d’un parcours rare dans un monde scolaire où les filières pro restent dévalorisées.
Après avoir plaqué le lycée sur un coup de tête, à six mois de passer son bac, elle découvre par hasard une « école de production » qui forme des jeunes à l’usinage. Deux ans plus tard, elle y décrochera son bac pro, mention Bien.
« Je me sens bien dans l’atelier, j’aime le contact direct avec les pièces, être minutieuse, faire marcher en même temps mon cerveau et mes mains, apprécie-t-elle. Moi qui séchais souvent les cours au lycée, je n’en ai pas manqué un seul, ici », assure la technicienne. Elle songe aujourd’hui à une licence pro qui la propulserait programmatrice de machines, au bureau des méthodes. « Mais je ne veux pas être trop diplômée, je ne veux pas être obligée de travailler dans un bureau », glisse-t-elle.
Le 04/02/2020