Partager sur
La France a lancé mardi un appel d’offres commercial pour la construction et l’exploitation d’un champ d’éoliennes flottantes. Ce futur parc offshore disposera d’une puissance installée de 250 mégawatts, soit un quart de la puissance d’un réacteur nucléaire classique. Il se situera au large des îles de Groix et de Belle-Île-en-Mer.
Fondées sur des technologies offshore bien connues des pétroliers, les éoliennes flottantes - au contraire des éoliennes «posées», c’est-à-dire fixées au sol au moyen de fondations - sont encore en phase de développement. Elles sont conçues pour être placées plus loin des côtes, par plus de 50 m de fond. Elles sont ainsi plus éloignées des regards et peuvent surtout mieux capter les vents du large, plus puissants et réguliers.
La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publiée en avril 2020 fixe un objectif de développement de la production d’électricité renouvelable en mer (posé et flottant) de 5 200 à 6 200 gigawatts en 2028.
Le 10/05/2021