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Quinze secteurs sont directement impactés en France par l’intelligence artificielle (IA), dont la santé, l’industrie ou encore l’agriculture. Demain, tous les systèmes critiques faisant appel à de l’intelligence artificielle devront être certifiés. Ce besoin de confiance pour accéder aux marchés se dessine progressivement, si l’on en croit les contours de la future réglementation de la Commission européenne sur la question. S’ajoutent à cela les enjeux de souveraineté numérique, qui s’imposent de plus en plus aux sommets des États.
Le gouvernement français entend soutenir les acteurs français de l’intelligence artificielle (IA) en créant, par la démarche d’influence qu’est la normalisation volontaire, les conditions d’accès et de succès de leurs solutions et produits en France et à l’international. Le gouvernement français a décidé d’engager 1,2 million d’euros, au titre du Programme d’investissement d’avenir, pour faciliter la création de normes consensuelles et acceptées à l’échelle mondiale. AFNOR, qui rassemble déjà de nombreux acteurs représentatifs de l’écosystème IA, est chargée d’animer cette mission. Objectif : créer des synergies en France, avec d’autres pays dans le cadre de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) ainsi que d’autres consortiums internationaux.
Le 10/05/2021