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La R&D dans l’avion bas carbone prend son envol

En 2020, des investissements publics ont été annoncés afin d'appuyer la R&D de l’avion bas carbone. Avion à hydrogène, hybride-électrique ou alimenté par du kérosène alternatif… plusieurs voies technologiques, pour un même objectif : réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre causées par le secteur aéronautique. 
Le gouvernement consacre 1,5 milliard d’euros d’ici 2022 pour la R&D de l’avion bas carbone et envisage un passage à l’hydrogène début 2030… La décarbonation est l’un des trois piliers du plan de relance, aux côtés de la « sauvegarde de l’emploi » et de la « transformation des PME », a détaillé le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, le 9 juin.

Mais sur les 15 milliards d’euros que le gouvernement compte débloquer d’ici trois ans pour soutenir le secteur aéronautique, mis à mal par la crise sanitaire, seul un dixième du total (1,5 milliard d’euros) est destiné à la recherche et développement de technologies moins émettrices de gaz à effet de serre.
Le plan envisage un passage à l’hydrogène d’ici 2035, avec un premier démonstrateur entre 2026 et 2028. « C’est une accélération de 10 ans par rapport aux objectifs initiaux de la filière qui étaient fixés à 2045 », a ajouté la ministre des transports Elisabeth Borne. L’entrée en service d’un nouvel appareil régional hybride est espérée en 2030, avec un démonstrateur en 2028.

La France ne fait pas cavalier seul. Lancé dès le 20 janvier et pour quatre ans, le projet Imothep regroupe 32 partenaires européens – dont de grands noms comme Airbus, Leonardo ou Safran. Chapeauté par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onéra), Imothep a pour but d’évaluer le potentiel de la propulsion hybride-électrique (qui mélange des sources d'énergies thermiques et électriques) pour l’aviation et d’établir une feuille de route pour son développement, grâce à une enveloppe de 18,2 millions d’euros.

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Le 11/01/2021