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Pour rebondir, Michelin va s'éloigner du pneumatique

Si la marque au bibendum est aujourd'hui numéro un mondial du pneu, côté économique, son modèle souffre, face à une concurrence low-cost, pour l'essentiel asiatique - dont la part de marché est passée en quelques années seulement de 5 à 30%. Michelin projette ses savoir-faire tous azimuts, de l'impression 3D aux piles à combustibles. Objectif : faire à terme un tiers de son activité hors du pneu.

La diversification chez Michelin se fait par capillarité, en allant gagner des activités conjointes, des marchés connexes, qui peuvent aussi nourrir le premier métier du groupe. 
Dernière piste de développement poursuivie aujourd'hui : se faire une place dans la filière hydrogène, au moment où l'exécutif a annoncé un plan de développement en ce sens. À côté de son siège de Clermont, Michelin va ainsi faire sortir de terre une usine dédiée à la production de piles à combustible, ce procédé qui transforme l'hydrogène en électricité, et ne rejette que de la vapeur d'eau. Une activité à valeur ajoutée pour les secteurs que vise le plan du gouvernement, dans les transports en commun et le fret.

Toutes activités confondues, le groupe investit chaque année 700 millions d'euros dans la recherche et le développement. Une part de son chiffre d'affaires appelée à grandir, qui aboutit au dépôt de 300 brevets par an. 

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Le 11/01/2021