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Frappée par l'effondrement du trafic aérien et les baisses de cadences de production, la filière aéronautique française a néanmoins pu limiter les plans sociaux massifs en 2020. La crise sanitaire a entraîné la suppression de 30.000 emplois dans la filière aéronautique française, mais autant ont été sauvés grâce aux mesures de soutien, d'après le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).

Si plusieurs entreprises ont déjà annoncé des suppressions d'emplois (5.000 pour Airbus, 679 chez Daher, 475 chez Latécoère ou encore 567 chez AAA), la filière a pu éviter les plans sociaux massifs et fait preuve d'une "forte résilience".

Chez les nombreux sous-traitants de la filière, « il y a eu très peu de défaillances d'entreprise ou de procédures collectives », a abondé Christophe Cador, président du comité Aero-PME au sein du Gifas. « Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de procédures à venir », a-t-il nuancé

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