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Le captage direct du CO2 dans l’air intéresse de plus en plus les industriels

Décarboner la production d’énergie, améliorer l’efficacité des procédés, capturer du CO2 sur des installations industrielles… pour atteindre la neutralité carbone d'ici quelques décennies, un éventail d'actions sont envisagées. 
Après un premier pilote de captage direct du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère (Direct air capture, DAC) de Climeworks en 2017 et une première publication d’ingénierie détaillée de la startup canadienne Carbon Engineering l’année suivante, des premières applications sont apparues très rapidement. Il y a actuellement quinze sites en activité pour une production de CO2 d’environ 9 000 tonnes par an. Nous estimons que d’ici une dizaine d’année, nous pourrions arriver à un captage de 10 millions de tonnes de CO2 par an.

En septembre 2019, Air Liquide a lancé une offre de CO2 capté dans l’air par la technologie de Climeworks pour des utilisations comme la croissance de biomasse sous serre ou la production de boissons gazeuses par exemple. Fin 2018, le groupe Coca-Cola avait également annoncé son intention d’utiliser du CO2 extrait par Climeworks dans une de ses boissons. La startup suisse fait aussi partie du consortium Norsk e-fuel lancé cette année pour produire des électro-carburants à partir de CO2, d’eau et d’électricité renouvelable. Enfin, en août 2020, la société Oxy a signé un partenariat avec Carbon Engineering pour un projet de capture de 500 000 tonnes de CO2.

Le principal inconvénient du DAC : son coût, actuellement quatre à six fois plus cher que le CO2 capté par des méthodes classiques.

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Le 24/11/2020