GLOBAL
INDUSTRIE
Actualités

Partager sur

Quel est l’impact environnemental de la fabrication additive métal ?

Selon une étude de Grand View Research réalisée cette année, l’impression 3D métal est estimée à 1 milliards de dollars en 2020 avec un taux de croissance de plus de 27% par an au cours des prochaines années.

L’association Additive Manufacturer Green Trade (AMGTA) a publié une étude sur l’impact environnemental de la fabrication additive méta réalisée par Jeremy Faludi de l’Université de technologie de Delft et Corrie Van Sice du Dartmouth College, qui compare les procédés d’impression 3D métallique avec les méthodes traditionnelles en se demandant si finalement ils présentent des avantages environnementaux, en plus des bénéfices économiques et fonctionnels qu’ils peuvent avoir dans certains cas.

Les auteurs sont venus comparer l’impression 3D métal et la fabrication conventionnelle par étape du cycle de vie de la pièce, en se penchant notamment sur les impacts des matériaux utilisés (plus particulièrement l’acier inoxydable, l’aluminium et le titane) ou encore de leur transformation. Ils ont également fait cette comparaison par secteur d’activité à savoir l’aérospatiale, l’automobile et le médical, trois industries pour qui la fabrication additive métallique a bouleversé les procédés de production.
L’empreinte carbone par kg de matériau en fabrication additive serait environ dix fois plus élevée comparé à des procédés de fabrication directe plus classiques, mais lorsque l’impression 3D permet d’économiser une masse de matériau importante, elle peut avoir des impacts de fabrication plus faibles que l’usinage, en particulier pour les matériaux ayant un impact sur l’environnement comme le titane. Enfin, l’AMGTA donne quelques recommandations pour baisser l’empreinte carbone de la fabrication additive : elle invite les utilisateurs à optimiser de l’utilisation des imprimantes, que ce soit en les partageant ou en réduisant l’espace inutilisé sur le plateau ; les utilisateurs peuvent également choisir des métaux qui minimisent l’énergie de traitement, en utilisant des facteurs tels que le point de fusion, la réflectance et la conductivité thermique.

EN SAVOIR +

Le 24/11/2020