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Nissan a démenti des informations selon lesquelles le constructeur automobile japonais envisagerait de réduire sa participation au capital de son compatriote Mitsubishi Motors, dont il détient 34 % depuis 2016.
Selon des sources proches du dossier, Nissan redouterait d'être durablement plombé par Mitsubishi Motors, lui aussi dans le rouge et dont le redressement face à la pandémie pourrait prendre plus de temps. Nissan s'attend désormais à enregistrer une perte nette de 615 milliards de yens (4,95 milliards d'euros) en 2020-2021, contre une perte de 670 milliards de yens précédemment anticipée. Mitsubishi Motors prévoit, pour sa part, une perte nette de 360 milliards de yens (2,9 milliards d'euros).
Les rapports entre Renault et Nissan se sont nettement réchauffés depuis l'arrivée aux commandes, fin 2019, d'une nouvelle direction de Nissan résolument pro-alliance. La nécessité de collaborer davantage s'est par ailleurs faite encore plus pressante pour les trois membres de l'alliance depuis le choc économique provoqué par la pandémie de Covid-19.
Le 24/11/2020