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L’immeuble Eria et ses 13 étages, situés à la Défense accueilleront le campus cyber, avec un second lieu prévu pour ouvrir un peu plus tard sur le plateau de Satory, près de Versailles. « L’idée, c’est d’avoir un campus qui fonctionne sur deux jambes, avec un premier projet qu’on concrétise dans un premier temps à la Défense, qui se concentrera plutôt sur les activités liées au tertiaire, et un second site à Versailles, qui permettra de travailler sur des sujets liés au monde industriel », indique Michel Van Den Berghe, le dirigeant d’Orange Cyberdefense qui porte le projet depuis l’annonce initiale.
Le campus cyber s’organisera autour d’une SAS qui regroupera en son sein la soixantaine d’entreprises partenaires du projet et l’État, qui participera au capital à hauteur de 51 %. Pour la part laissée au privé, trois types de "tickets" seront disponibles : une participation à hauteur de 100 000 euros pour six des plus gros acteurs impliqués dans le projet, une participation à hauteur de 30 000 euros pour dix entreprises plus modestes et enfin un dernier ticket à 10 000 euros pour les plus petits acteurs, qui sont au nombre de 11. Au total, la SAS vise un capital de départ de 2 millions d’euros. Ceux qui acceptent de participer financièrement à la SAS s’offriront donc une place au sein du conseil d'administration chargé de la gestion du campus.
Parmi la soixantaine d’entreprises ayant choisi de participer au projet de SAS, la société française Gatewatcher a annoncé son intention de délocaliser l’ensemble de ses effectifs sur le campus cyber « dès son ouverture, voire même un peu avant si c’est possible ».
Le 19/10/2020