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Leçons d'une crise et stratégie d'après-crise

Avec le coronavirus, le monde traverse l'une des plus graves crises sanitaires et économiques de son histoire. Si l'industrie dans son ensemble la subit de plein fouet, elle l'a aussi profondément modifiée. C'est ce qui ressort d'une table ronde numérique, animée par Guy Fages, qui s'est tenue le 1er juillet dernier dans le cadre de Global Industrie Connect et réunissait Thomas Courbe, Directeur Général de la Direction Générale des Entreprises (DGE), Bruno Grandjean, Président de l'Alliance Industrie du Futur, Bruno Rogowski, Directeur des Opérations à la Banque Publique d'Investissement Bpifrance, et Philippe Varin, Président de France Industrie. 

 

 

 

 

 UNE CRISE VIOLENTE QUI À PRIS TOUT LE MONDE DE COURT 

 

 

En introduction de cette table ronde, Thomas Courbe souligne que cette crise sans précédent a eu des conséquences considérables dès son déclenchement, réduisant de moitié l'activité industrielle française. Malgré le déconfinement, elle était toujours début juillet de 25% inférieure à la normale, avec une très grande hétérogénéité selon les secteurs. Si certains ont quasiment retrouvé un niveau normal, comme l'agroalimentaire, l'énergie, la santé, l'eau et les déchets, d'autres restent encore très impactés, avec des stocks importants - métallurgie, électronique, mécanique… - et plusieurs ont été très durement touchés, au premier rang desquels l'automobile et l'aéronautique, même s'ils reprennent rapidement grâce aux différentes mesures gouvernementales.

 

Philippe Varin souligne que sur cette période, la France a d'abord connu un retard par rapport à ses voisins européens, mais que les mesures prises par l'Etat devraient lui permettre de sortir de la crise au même stade qu'eux. Le niveau d'activité est actuellement de 80%, avec l'hétérogénéité décrite par M. Courbe et une reprise vigoureuse dans les secteurs les plus touchés. Cette période a aussi démontré une véritable solidarité entre les différents acteurs de la filière et une reconnaissance de l'importance de l'industrie par la population dans son ensemble, tant bien sûr dans le domaine de la santé avec son soutien aux soignants, que dans d'autres tout aussi primordiaux comme l'agroalimentaire.

 

Bruno Grandjean parle quant à lui d'un effet de sidération : personne ne s'attendait à cette crise. Les entreprises se sont demandé s'il fallait, ou non, fermer leurs usines durant cette période. Beaucoup ont décidé de poursuivre leur activité car leur carnet de commandes était fourni, sollicitant par conséquent fortement leurs managers et leurs Ressources Humaines. L'intelligence collective et le numérique ont été de précieux alliés dans ces circonstances

 

 

 

 

 UNE MOBILISATION NATIONALE DÈS LE DÉBUT DE LA CRISE 

 

 

Parmi les différentes mesures adoptées pour faire face, Bruno Rogowski remarque que le Prêt Garanti par l'Etat (PGE), mis en place dès le début, a connu un succès supérieur aux mesures équivalentes prises dans le reste de l'Europe. Près de 500 000 entreprises en ont ainsi bénéficié, ce qui représente 100 milliards d'euros, soit 1,7 million en moyenne pour une PME. Les banques ont réagi rapidement. A l'arrivée, un tiers des entreprises en ont eu besoin, avec des disparités, l'automobile, la mode et le luxe y ayant plus recours que l'agroalimentaire par exemple. Très peu se le sont vues refuser. 

 

Pour Bruno Grandjean, le PGE a effectivement permis aux PME de conforter leur trésorerie. Dès le début de la crise, elles ont aussi commencé par mettre en place des protocoles sanitaires, qu'il a souvent fallu inventer, pour rétablir la confiance avec leurs salariés, et par développer le télétravail et la télémaintenance grâce notamment au jumeau numérique. Beaucoup ont reconverti leur production pour fabriquer des masques, du gel… Ainsi, les technologies de l'industrie du futur, qui étaient vues comme importantes mais pas urgentes, le sont devenues à l'aune du coronavirus. Les entreprises ont pris conscience de l'apport du numérique en termes de résilience et de capacité à s'adapter à des périodes difficiles. Un pas de géant a été accompli. Désormais, beaucoup de machines sont connectées et nombre de dirigeants ont compris l'intérêt d'automatiser des tâches pour des raisons de protocole sanitaire, de sécurité et de maintien de l'activité. Un vrai bon en avant mental… qu'il va falloir financer.

 

Le millier d'entreprises prenant part au programme d'accélérateur de Bpifrance ont eu comme premier réflexe de sécuriser leur cash pour survivre, abonde Bruno Rogowski, tout en protégeant leurs salariés via l'activation du chômage partiel. Dans un second temps, elles ont échangé avec leurs pairs. Le digital a été très vite plébiscité tant vis-à-vis de leurs clients que de leurs employés, poussant les dirigeants à porter un regard différent sur le 4.0 et les conditions du redémarrage.

 

De son côté, Thomas Courbe insiste sur la forte mobilisation des Chambres de Commerce et d'Industrie qui ont été le premier relais auprès des entreprises avec 1,4 million de contacts qui ont notamment permis d'utiliser au mieux les nombreux dispositifs de soutien mis en place par l'Etat : PGE, fonds de solidarité, reports d'exonération de charges, activité partielle (15% des 7 millions de demandes émanaient de l'industrie)…

 

La DGE a travaillé étroitement avec les branches et les organisations professionnelles pour adapter les protocoles sanitaires. M. Courbe souligne également deux évolutions plus structurelles : une plus grande agilité de l'appareil productif qui a bénéficié notamment aux besoins médicaux (la production française de gel hydroalcoolique a ainsi quintuplé en quelques semaines) et une sensibilisation accrue aux bienfaits du numérique. Durant la crise, toute la société, et l'industrie en premier lieu, a en effet compris son importance dans des situations comme celle-ci. D'importants projets de numérisation sont d'ailleurs en train de remonter au niveau de la DGE.
 

 

 

 

 

 QUELS PLANS DE RELANCE ET DE
MODERNISATION POUR DEMAIN ? 

 

 

Il est nécessaire d'avoir deux grands objectifs alors que nous entrons désormais dans la phase de relance, souligne Philippe Varin : renforcer nos entreprises et le tissu industriel, et choisir les bons thèmes.

 

Dans le premier cas, il est essentiel de régler le boulet de la fiscalité de production si l'on veut continuer d'accroître l'attractivité de la France et la compétitivité de ses entreprises. Ils représentent en effet sept fois ceux en vigueur en Allemagne et trois fois la moyenne européenne. La question des fonds propres des entreprises doit aussi être traitée : le PGE a été une très bonne chose mais que se passera-t-il après ? Pour le rembourser, nombre d'entreprises risquent de devoir réduire leurs investissements de 50 milliards d'euros au total pour 2020 et 2021, chiffre à ramener aux 160 milliards prévus sur ces deux années. D'où l'importance des fonds sectoriels, comme ceux mis en place dans l'automobile et l'aéronautique, mais aussi régionaux et nationaux. Ils seront cependant insuffisants, selon lui, et il faudra trouver d'autres dispositifs. D'un point de vue social, il s'agira de maintenir le soutien à l'apprentissage, lutter contre les licenciements et donc les pertes de compétences même en cas de sous-activité, et renforcer l'efficacité et l'agilité des dispositifs de formation et de reconversion. C'est aussi une réelle occasion de rénover le dialogue social. 

 

Pour Thomas Courbe, le PGE constitue une réponse durable à la question du financement des entreprises, un relais à ce dispositif étant en cours d'étude au-delà des six ans prévus. Mais il faudra effectivement aussi stimuler très fortement l'investissement, comme c'est déjà le cas via les plans automobile et aéronautique qui insistent sur la modernisation des appareils de production et la transition écologique, deux sujets qui devront faire partie du plan de relance. Les impôts de production sont effectivement un sujet à traiter dans ce contexte de concurrence mondiale.

 

Pour Bruno Rogowski, contrairement à 2008 où il s'agissait essentiellement d'une crise financière, l'accès à l'argent reste relativement facile pour les entreprises, et ce d'autant plus qu'elles sont protégées par le PGE. Les dirigeants des grands groupes et de la puissance publique gardent en mémoire ce qui s'est passé il n'y a finalement que 12 ans, et l'intérêt, pour les premiers, de conserver un tissu actif de fournisseurs. Les banques jouent aussi plus le jeu car elles ont pris conscience que le rebond se fait rapidement. La confiance est donc beaucoup plus présente qu'en 2008.

 

Mais pour Bruno Grandjean, si investir nécessite effectivement d'avoir accès au financement, il faut aussi pouvoir bénéficier d'une visibilité sur son modèle économique, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Beaucoup de chefs d'entreprises attendront septembre ou au-delà pour définir leur stratégie. Il faut donc prendre des mesures fortes pour les convaincre d'investir, y compris dans l'humain. Un véritable choc psychologique est nécessaire pour inverser la tendance et ce ne sera pas simple car nombre d'entreprises sont touchées de manière structurelle par cette crise. L'attentisme risque de se poursuivre de longs mois à moins de trouver des mesures fiscales incitatives. 

 

 

 

 

 LA RELOCALISATION, MYTHE OU RÉALITE ? 

 

 

La crise a aussi montré qu'il fallait relocaliser en France et en Europe un certain nombre de productions critiques, souligne Thomas Courbe. Ce qui nécessite la mise en place actuellement d'une double approche. Il faut à la fois identifier les chaînes de valeur pour mettre en place des solutions pratiques (catalyseurs dans la plasturgie, intrants chimiques dans l'agriculture, cartes électroniques) et déterminer les achats à relocaliser qui auraient du sens.

 

Cette démarche a déjà des résultats concrets, comme dans le domaine de la santé où, dès le 18 juin, a été lancé un appel à manifestation d'intérêt doté de 120 millions d'euros pour relocaliser des produits pharmaceutiques utiles contre la Covid-19. La relocalisation est donc au cœur des plans de relance. Dans l'automobile, un milliard d'euros de projets d'investissement qui devaient se dérouler à l'étranger se feront finalement en France, sur le moteur électrique notamment. Ces projets doivent évidemment avoir un sens économique, un travail important étant engagé avec les filières dans le cadre du Conseil national de l'Industrie (CNI) et avec les territoires pour identifier les entreprises capables de porter ces projets dans chaque région.

 

Bruno Rogowski souligne que des entreprises "accélérées" ont pris les devants. Dès le début de la crise, les PME ont pris conscience de l'étendue de leur supply chain tant en amont qu'en aval. Si les grands groupes étaient déjà conscients de l'origine des pièces des fournisseurs de leurs fournisseurs et de l'issue finale de leurs produits, les plus petites ne l'étaient pas. Elles ont ainsi découvert d'où venaient les risques potentiels d'approvisionnement. Dans le cadre de ses programmes accélérateurs, Bpifrance leur a permis de remettre à plat ces chaînes. A titre d'exemple, la mode dépendait beaucoup de l'Italie : il faut donc travailler à relocaliser en France, comme pour le cas des cartes électroniques. 

 

Philippe Varin fait néanmoins remarquer que la relocalisation n'est pas toujours la panacée en termes de compétitivité. Elle peut être avantageusement remplacée par le multi-sourcing et l'européanisation de la suppy chain. Pour lui, le point central est que les filières identifient les risques majeurs dans leur chaîne de valeur, mais aussi parviennent à proposer des projets concrets. Cela nécessite d'adopter une nouvelle grille d'analyse ne se limitant pas aux euros par unité produite, mais élargie au repricing du risque, au prix du carbone et à la menace de chômage.

 

Il exhorte donc les industriels à préparer des projets concrets avec cette nouvelle grille et de les faire remonter auprès de l'Etat, via les filières ou les régions, pour justifier ainsi l'utilisation d'argent public. Il insiste sur la nécessité de saisir cette opportunité pour préparer l'avenir en se concentrant sur les marchés porteurs. Ce qui doit se faire également au niveau européen via les 10 écosystèmes industriels lancés par le nouveau commissaire Thierry Breton, parmi lesquels l'hydrogène, la cybersécurité, la santé digitale et la bioproduction.

 

Bruno Grandjean observe avec plaisir que le Made in France est de retour en grâce à l'occasion de cette crise. Nombre d'acheteurs de grands donneurs d'ordres se sont rendu compte qu'avoir des fournisseurs proches n'avait pas que des inconvénients. Mais il pense que les relocalisations se feront plus à l'échelle européenne que française, d'où son insistance à améliorer la compétitivité hexagonale. Les modèles économiques bougent vers plus d'intégration de la production et plus de stocks, générant ainsi des changements durables d'organisation industrielle. Il croit à la formation de grands blocs régionaux, européens, américains ou asiatiques, de façon à moins dépendre de fournisseurs lointains. 
 

 

 

 

 LA MODERNISATION DE L'INDUSTRIE AU CŒUR DE LA RELANCE 

 

 

La sortie de crise accentue l'enjeu de la transformation de l'industrie dans les prochaines années via les trois mots-clés que sont la numérisation, la décarbonation et la résilience, insiste Thomas Courbe. Sur la numérisation, il s'agit de développer l'offre française en solutions industrielles via des marchés-clés, tout en diffusant les technologies.

 

Le programme d'accompagnement en cours de 10 000 PME en partenariat avec des régions va ainsi être accéléré. Des mesures sur la décarbonation vont également être prochainement annoncées. Des initiatives nouvelles seront lancées, notamment autour de la 5G, pour accélérer la numérisation de l'industrie. La simplification de la réglementation et des règles d'implantations industrielles, entamée avant la crise, va se poursuivre. Les entreprises sont ainsi invitées à faire remonter à la DGE les freins, en particulier sectoriels, qu'elles rencontrent. 

 

Pour Philippe Varin, c'est dans le domaine de la trajectoire carbone qu'il faut investir, au même titre que sur les marchés d'avenir et les relocalisations. Cela doit se faire de manière très organisée de la part des grandes entreprises, avec un soutien aux PME. La France émet en effet 450 millions de tonnes de CO2, chiffre à ramener à zéro à l'horizon 2050 avec un point de passage en 2030 de -40 à 50%. Sur l'énergie, le pays est en avance grâce au nucléaire et aux renouvelables. Les procédés industriels sont responsables de 18% des émissions, mais un gros travail a été réalisé dans le cadre du Pacte productif par les principales filières concernées et il devrait porter ses fruits.

 

La mobilité, qui représente 30%, est bien traitée dans les plans de soutien à l'automobile et l'aéronautique. Le gros enjeu concerne donc désormais les émissions des bâtiments, tant publics que privés : une offre verte massifiée pour leur rénovation énergétique sera proposée dans le cadre du plan de relance, à laquelle s'ajoutera un soutien aux services essentiels que sont l'eau et la valorisation des déchets. L'Etat pousse aussi au niveau européen sur le sujet de la taxe carbone aux frontières.

 

L'AIF a travaillé à un document pour montrer, exemples à l'appui, que le développement durable, demandé tant par les clients que les salariés, peut se faire par l'innovation et pas la décroissance, souligne M. Grandjean. La recyclabilité est par exemple de plus en plus incluse dès la conception des produits. Pour lui, produire en France est bon pour la planète et il faut éviter que la réponse aux défis environnementaux ne se solde par une délocalisation qui ne fera qu'aggraver les choses à l'échelon mondial. La mobilisation autour de la décarbonation doit être un moyen de rebooster notre industrie. Si les plans automobile et aéronautique ont été de formidables décisions, il ne faut pas oublier que 80% de l'industrie sont constitués d'autres filières, moins visibles mais qui ont besoin de mesures systémiques pour reconstituer leurs fonds propres, sur les taxes de production et la transformation du PGE en prêt participatif, remboursé par les bénéfices des entreprises ou lissé sur une douzaine d'années.

 

Sur ce point particulier, Thomas Courbe répond que le PGE ne peut être prolongé au-delà de 6 ans car ce dispositif est encadré par des règles communautaires et il est essentiel qu'il soit remboursé à son échéance car il a été diffusé de façon massive. Si c'est la règle, il sera néanmoins possible de faire du cas par cas en fonction de la situation des entreprises, en y substituant par exemple des prêts de longue durée. D'autres soutiens à l'investissement sont également à l'étude dans l'optique du plan de relance : impôts de production [NDR : au moment où cet article est rédigé, on apprend effectivement une réduction de 20 milliards d'euros de ces derniers en deux ans], soutiens directs aux PME dans leurs investissements productifs ou de transformation numérique et écologique…
 

 

 

 

 EN CONCLUSION… 

 

 

Philippe Varin insiste sur la réelle opportunité de renaissance industrielle procurée par l'après-crise qui passe par les questions de compétitivité, de fiscalité de production et de capital humain. Il faut se focaliser sur les trois axes majeurs déjà évoqués que sont le carbone, les marchés du futur et la résilience. Au-delà de la forte mobilisation de l'industrie à l'occasion de la crise du coronavirus, il retient la reconnaissance par les Français qu'il n'y a pas de pays fort sans économie forte et donc sans industrie forte, atout sur lequel capitaliser pour la renforcer et faire les bons choix dans le cadre du plan de relance. Ce qui pose aussi la question de savoir si la France a les moyens de soutenir ce dernier dans la durée. Ce seront des choix budgétaires, mais pour lui, il convient d'appliquer le slogan "il faut remettre une usine dans chaque village" et élaborer un plan collectif Etat – Régions – Industrie – Entreprises. 

 

Bruno Grandjean parle, quant à lui, d'un "tournant historique" de la crise. Télétravail, télémaintenance, jumeau numérique, signature numérique, commerce à distance… un cap a véritablement été franchi en France, peut-être même plus rapidement qu'en Allemagne, et c'est une formidable opportunité, si nous sommes capables de faire preuve d'intelligence collective, pour retrouver un second souffle industriel. L'enjeu financier sera majeur et nécessite dès à présent la mise en place d'un financement du futur via des fonds d'investissements par exemple. Des ETI peuvent apparaître à cette occasion, notamment à la faveur de regroupements de PME. 

 

Bruno Rogowski a aussi remarqué, chez les "accélérées", la manifestation d'une énergie folle née de ces trois mois qui ont permis aux dirigeants de prendre du recul et de réfléchir. Ils s'engagent ainsi sur beaucoup d'axes positifs : diversification de leurs activités, simplification et rapprochement géographique de leur supply chain, confiance accrue dans leurs salariés avec la réussite du télétravail…

 

Pour Thomas Courbe, c'est une certitude : on ne retournera pas au monde d'avant. Collectivités locales, société civile, entrepreneurs et Etat sont plus que jamais convaincus de l'enjeu du Pacte productif. Autre grand espoir, la France est sur la même longueur d'ondes que l'Union européenne qui a mobilisé des moyens sans précédent pour accompagner la relance et est convaincue de la nécessité d'avoir une industrie modernisée, plus résiliente, et avec la transition écologique au cœur de son évolution. Dernier point d'espoir, les compétences ont été préservées en France grâce au dispositif d'activité partielle et le dispositif de formation est adapté aux enjeux de demain. Le pays est prêt à relever le défi du monde d'après !

 

 

 

 

Le 24/08/2020